Quelles sont les charges quand on est auto-entrepreneur ?

Quelles sont les charges quand on est auto-entrepreneur ?

En tant qu’auto-entrepreneur, il est indispensable de veiller à la bonne gestion de ses activités. Il faut donc s’assurer de régler les diverses charges liées à son statut professionnel. Découvrez les charges dont il faut s’occuper lorsqu’on est auto-entrepreneur !

Les charges sociales

Elles comprennent les cotisations, les contributions sociales et l’affiliation à la sécurité sociale. Pour en apprendre davantage sur les charges en tant qu’auto-entrepreneur en période d’activité, cliquez ici .

Les cotisations et contributions sociales

Afin de bénéficier de la protection sociale en tant qu’auto-entrepreneur, il faut payer des cotisations et contributions sociales. Elles sont calculées sur la base du chiffre d’affaires. Cela permettra de connaître à l’avance le montant à payer. En fonction de l’activité menée, un taux variable est appliqué pour calculer le montant des cotisations et contributions sociales.

Généralement, les taux de cotisation se présentent comme suit :

  • activité achat-revente, vente de denrées et prestations d’hébergement : avec un taux fixé à 12,80 % ;

  • prestations de services : avec un taux fixé à 22 % ;

  • professions libérales non réglementées : avec un taux fixé à 22 %.

N’oublions pas les professions libérales réglementées qui ont un taux fixé à 22 %.

L’affiliation à la sécurité sociale

Elle est conventionnée par la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Que l’on exerce l’activité d’auto-entrepreneur comme activité principale ou complémentaire, il est obligatoire de s’y affilier.

Les charges fiscales

Il s’agit de l’impôt sur le revenu et de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE).

L’impôt sur le revenu

Le paiement de l’impôt sur le revenu offre de 02 possibilités à l’auto-entrepreneur.

Premièrement, il peut être assigné au régime de droit commun pour son imposition. Autrement dit, le prélèvement à la source de l’impôt avec une application du barème progressif de l’impôt sur le revenu. C’est un régime d’imposition de droit commun qui est appliqué par défaut aux auto-entrepreneurs, qui n’optent pas pour le Versement Libératoire de l’impôt.

La deuxième option pour l’auto-entrepreneur consiste à opter, sous certaines conditions, pour le Versement Fiscal Libératoire (VFL) de son impôt auto-entrepreneur. Cela lui permet de payer son impôt sur le revenu selon un pourcentage fixé, appliqué sur son chiffre d’affaires.

La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) auto-entrepreneur

C’est un impôt local dû par toutes les entreprises, y compris les auto-entrepreneurs. Cet impôt remplace l’ancienne taxe professionnelle et permet de financer le budget de la commune dans laquelle est implantée l’entreprise de l’auto-entrepreneur.

Le montant à payer dépend de la valeur locative des biens immobiliers utilisés par l’auto-entreprise, et d’un taux voté par la commune où l’entreprise se trouve.